La deuxième vague de l’épidémie a surpris de par son ampleur et a conduit au reconfinement national au moins jusqu’au 30 novembre, et peut-être au-delà des fêtes de Noël. Quels sont les impacts de ces deux confinements sur le marché de l’immobilier ? Doit-on envisager une crise immobilière ?
Suite à la crise sanitaire et surtout après les deux confinements, on s’aperçoit que les offres de bien se font rare dans les grandes villes, ce qui se traduit par une hausse générale des prix. Nous avions déjà constaté une hausse des prix après le premier confinement qui a été très stricte comparé à celui qui a débuté fin octobre. Une potentielle crise immobilière serait à venir ?
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Malgré des taux d’intérêt en baisse, les banques sont beaucoup plus frileuses. Les banques avaient déjà durci leurs règles tout juste avant la crise, en décembre 2019. En effet, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) avait décidé d’imposer des règles plus strictes aux banques. Parmi ces restrictions, on a la durée maximale du prêt qui est fixée à 25 ans et le taux d’endettement du demandeur qui ne doit plus dépasser 33 %, c’est-à-dire que les mensualités de l’emprunteur ne doivent pas représenter plus d’un tiers de ses revenus.
Puis, face à l’incertitude économique actuelle due au coronavirus, les banques sont d’autant plus sévères. En effet, elles ont besoin de protéger leurs fonds propres et anticiper les risques de non-remboursement de crédit. Les établissements bancaires sont donc beaucoup plus méfiants, ils vont regarder attentivement les bulletins de salaire dans le dossier du demandeur.
De ce fait, le demandeur pourrait être pénalisé, si celui-ci a subit une période de chômage partiel prolongée et surtout s’il est dans un secteur touché par la crise. De même, si ce sont des jeunes entrepreneurs ou des salariés issus du secteur de la restauration et du tourisme. Ces différents types de profils pourront être fortement en difficulté pour leurs prochains investissements.
En revanche, des profils ayant un CDI, justifiant de revenus stable ou encore dans le secteur de la fonction publique auront beaucoup moins de difficulté a obtenir un prêt. Cependant, pour emprunter moins aujourd’hui, il faut avoir un apport beaucoup plus conséquent qu’auparavant. De ce fait, les jeunes et les foyers modestes seront victimes de ces restrictions lourdes.
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Après deux confinements : que pouvons-nous prédire et anticiper pour ce secteur ? Une crise immobilière ? Il est difficile de prédire l’avenir, les professionnels se montrent très prudents quant à cette crise. Contrairement au précédent confinement, il n’y aura pas cet effet de rattrapage dû au report des signatures des actes dont le cours a été stoppé.
Le deuxième confinement avec ses restrictions moins strictes permet aux différents professionnels de ce secteur de continuer à travailler sur les projets immobiliers de leurs clients grâce à la digitalisation. Cependant, cela est très limité, car on a du mal à penser que des offres soient faites après avoir réalisé une visite virtuelle d’un bien.
À court terme, si le confinement est allégé d’ici le 30 novembre prochain et que les visites reprennent, il n’y aura pas d’impact a priori sur les prix de l’immobilier. Les taux étant déjà très bas.
Cependant, à long terme, il est très difficile d’anticiper une baisse des prix ou une baisse des ventes immobilières, car les professionnels n’ont pas assez de visibilité suite au choc de ce virus. Ce qu’on peut dire, c’est que si la situation économique viendrait à se dégrader, cela impactera fortement le marché de l’immobilier en France. Les Français auront du mal à se lancer dans l’achat d’un logement.
Nous l’avons vu, le reconfinement ne se déroule pas de la même manière. Des règles plus légères statuées par le gouvernent permettent aux professionnels de l’immobilier de continuer à avancer sur leurs projets. Même si les agences immobilières sont fermés et les visites ne peuvent avoir lieu en physique, elles peuvent être en virtuelles, grâce à la digitalisation. Comme, nous l’avons dit plus haut, ce mode de fonctionnement est très bien à court terme mais à long terme avoir un coup de coeur pour un bien immobilier via une visite virtuelle est presque inimaginable.
Le marché de l’immobilier peut supporter la crise tout de même. En effet, le logement est un besoin intemporel. Malgré la crise, nous devons nous loger et beaucoup de français souhaite devenir propriétaire. L’investissement locatif semble beaucoup plus sur que l’investissement en bourse, c’est pourquoi cela ne s’arrêtera probablement pas. Ainsi, si une correction du marché s’applique comme le prévoient certains investisseurs, cela ne sera pas forcément négatif : le marché pourrait ensuite repartir plus sainement. Une crise immobilière ne serait pas envisagé à ce stade.
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